Scènographie

Zattera

 

scénographie Guy Tornay, Théâtre de Vidy – Lausanne
construction atelier de Vidy

 

Un huis clos à ciel ouvert. Zattera se présente comme la croisée de sept destins perdus au milieu de l’Adriatique. Cette pièce suspendue par le fil de la destinée de sept passagers réunis au hasard de leur infortune. Quatre femmes et trois hommes pour une nuit, en quête d’une « Terra » où panser leurs blessures et tout recommencer à neuf. Une « Terra » qui a grand besoin de solidarité, de poésie et d’amour. Nous avons imaginé le pont d’un vieux bateau dans un espace sans limite. Offrant sur cet espace défini la possibilité de toute la variété des rapports dramaturgiques explorés dans la pièce. Un escalier conduit aux cales du bateau, créant ainsi pour les personnages une échappatoire momentanée.

 

texte et mise en scène de Domenico Carli, lauréat du concours d’écriture de la Loterie Romande
assistanat Marco Calamandrei – costumes Claude Rueger – lumières Nicolas Mayoraz – musiques Cinzia Marco, Donatello Pisanello et Officina Zoé – vidéo Brian Tornay – créatures Isabelle Mater
interprétation :  Monica Budde – Maureen Chiché – Mariama Sylla – Alexandra Tiedemann – Xavier Fernandez-Cavada – Charles Joris – Stéphane Rentznik

 

 

Zattera

 

scénographie Guy Tornay, Théâtre de Vidy – Lausanne
construction atelier de Vidy

 

 

Zattera

 

scénographie Guy Tornay, Théâtre de Vidy – Lausanne
construction atelier de Vidy

 

 

Le roi du Cameroun (projet)

 

Texte de Jacques Sterchi, scénographie Guy Tornay

Intention générale d’écriture et de scénographie :

La guerre est partout. Nous errons, parlant seuls. Seul l’art (en l’occurence les arts de la scène) nous parle encore d’espoir. C’est dire si la vie est absurde, au milieu des marchandises.

 

Prologue (extrait)
La guerre est partout, dans le vacarme des armes, dans le crépitement incessant des medias, dans les rapports violents entre les individus, y compris dans cette violence du langage qui fait que nous ne nous parlons plus, mais que nous parlons chacun pour soi. Et l’on a beau se référer à de grandioses explications tel Shakespeare, rien n’y fait. On ne sait plus, on a oublié pourquoi. On peut truffer son texte de citations, d’évocations du Christ ou de la statue du Commandeur, seule la solitude demeure au milieu des corps qui tombent... et des charriots qui passent.

 

 

Boleros

 

scénographie Guy Tornay, Théâtre l’Oriental – Vevey

 

« BOLEROS » se présente comme le parcours que suit chacun des personnages féminins pour accéder à un endroit où pouvoir jouir d’une existence digne.
La recherche nécessaire de leur épanouissement bouscule alors tous les préjugés sociaux, professionnels, familiaux et même affectifs. Distribuée en de nombreux lieux dramaturgiques, la pièce traverse le temps, les espaces et les personnages dans leur solitude, leurs amours, leurs conflits. Afin de créer une scénographie apte à jouer dans toutes les situations nous avons élaboré un espace, boîte ou encore logis quasi translucide placé au centre du plateau. Cette boîte en pivotant sur elle même suggère instantanément une atmosphère d’espace intérieur ou l’extérieur de la scène suivante.

 

texte et mise en scène de Domenico Carli – costumes Claude Rueger – lumières Nicolas Mayoraz – sons Ludovic Guglielmazzi
avec Maureen Chiché – Patricia Naegli – Xavier Fernandez-Cavada – Juan-Antonio Crespillo
L’Oriental –Vevey

 

Boleros

 

scénographie Guy Tornay, Théâtre l’Oriental – Vevey

Boleros

 

scénographie Guy Tornay, Théâtre l’Oriental – Vevey

notre mère

 

scénographie Chantal Dugave et Guy Tornay, Granges de Dorigny – Lausanne

 

C’est vu d’ici, à travers le regard du personnage de Mme Chause, vivant de ce côté-ci de la mer, que le texte nous entraîne dans un songe de l’Algérie. C’est donc assez naturellement que la couleur blanche, évoquant si bien la ville d’Alger, s’est imposée à nous. Mais poussant cette intuition plus loin, pour la faire résonner avec l’atmosphère onirique et inquiétante de la pièce, nous avons recouvert tous les accessoires, tout le mobilier ainsi que les comédiennes et le comédien d’un blanc mat. La lumière pouvait alors tailler des espaces nouveaux, créant différents plans, des vides et des encombrements.
Ce songe où les mots se télescopent et viennent heurter dans la confusion de notre mémoire la fragile conscience que nous avons de la cruauté humaine, ne laisse aucune échappatoire. C’est pourquoi nous avons disposé les spectateurs sur les quatre côtés du plateau : le transformant instantanément en un ring où peut essayer d’éclore le rêve d’espoir de liberté de tout être vivant.

 

Texte Pierre-Louis Péclat – mise en scène de Domenico Carli – costumes Claude Rueger – lumières Nicolas Mayoraz  – musique Sylvie Courvoisier.
Avec Jo Bögli – Céline Bolomey – Hélène Cattin – Maureen Chiché – El-Baze – Céline Goormaghtigh – Xavier Fernandez-Cavada

 

 

La Reine Deirdre

 

scénographie Guy Tornay,
Granges de Dorigny, Lausanne et Espace Moncor, Vllars-sur-Glâne

 

La Reine Deirdre de René Zahnd proposait une fable sur l’amour de la vie comme métaphore de la révolte. Nous avons alors imaginé un vaste espace qui allait au fur et à mesure se réduire en une portion exigüe de territoire, ne laissant aux personnagex que très peu de champs pour évoluer. Une grande paroi en bois brut gris-vert avec trois portes pour l’acte 1. Une grande toile bleue et une grande bassine dorée pour l’acte 2 et une paroi grillage pour l’acte 3. Une scénographie épousant à chaque acte l’évolution de la Reine Deirdre, pour finir et mourir avec elle dans une prison. 

 

Texte René Zahnd – mise en scène de Domenico Carli – costumes Claude Rueger – lumières Nicolas Mayoraz –   musique Sylvie Courvoisier – son Pierre Everaert – maquillages Nathalie Mouchnino
avec Simone Audemars – Shin Iglesias – Roberto Betti – Darius Kehtari – Marc Mayoraz – Jean-Marie Verselle.

 

 

La Reine Deirdre

 

scénographie Guy Tornay,
Granges de Dorigny, Lausanne et Espace Moncor, Vllars-sur-Glâne

 

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